Un appel ?
Un appel ? +33 1 85 09 74 06
M

Le bilan des vacances de Noël révèle des écarts selon les secteurs

En ce début d’année, les chiffrent parlent et dressent un bilan mitigé pour le secteur du tourisme et de l’hôtellerie-restauration. Alors que la recrudescence de l’épidémie affecte notablement l’activité des CHR partout en France, à la montagne, certains retrouvent le sourire.

Des chiffres qui inquiètent

Après un été plutôt correct par rapport à 2019 et surtout un automne aux résultats encourageants, la cinquième vague est venue doucher les espoirs des professionnels du secteur.

Et les conséquences sur l’activité n’ont pas tardé, en attestent deux enquêtes réalisées du 23 au 29 décembre 2021 et les 4 et 5 janvier derniers par les quatre organisations représentatives des CHR (GNI, GNC, SNRTC et Umih).

Selon la première enquête, effectuée auprès de 3 000 professionnels, les annonces du Premier ministre, le 6 décembre dernier, « ont provoqué un tsunami d’annulations » chez les restaurateurs, gérants de bars, cafés, brasseries, traiteurs, organisateurs de réceptions et hôteliers.

Ensuite, les choses ne se sont pas améliorées : les taux de réservation ont continué de chuter jusqu’à la fin du mois de décembre. En janvier : « Au moins un hôtelier sur deux a perdu entre 80 % et 100 % de ses réservations de début d’année. »

La montagne : la grande gagnante

Toutefois, notons que la recrudescence des contaminations et les contraintes sanitaires ne touchent pas les acteurs du tourisme de façon équivalente. De fait, à la montagne, les professionnels sont plutôt satisfaits.

Privés de vacances au ski en 2020, les Français ont déferlé en nombre dans les stations françaises, allant même jusqu’à compenser en partie l’absence des clients britanniques. C’est le cas en Savoie et Haute-Savoie ou encore dans les Alpes où la baisse de fréquentation est « restée contenue malgré le contexte sanitaire », tempère Fabrice Pannekoucke, président d’Auvergne-Rhône-Alpes tourisme.

Si, pour certaines stations, le bilan est donc en demi-teinte, pour d’autres c’est carrément l’euphorie ! Dans les Pyrénées et le Massif central, les chiffres atteignent des scores, avec des taux d’occupation plus élevés qu’en 2019. Le ministre délégué au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne parle de « plus 10 %, plus 20 %, plus 30 % ».

Voilà une bonne nouvelle, qui nous permet malgré l’incertitude ambiante de terminer sur une touche optimiste !